"Bande de Gaza : rien ne rentre, rien ne sort" ( Campagne des ONG françaises pour la Palestine)
Extraits du bulletin de la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine. Version intégrale >> à télécharger ici <<
En dessous, une liste partielle des produits interdits d'entrée dans Gaza par Israël.
« Ce blocus est une punition collective pour la population de la bande de Gaza toute entière ».
Déclaration du Bureau de Coordination des Affaires Humanitaires - Nations unies - Août 2009
Une punition collective
Historique : le cloisonnement de la bande de gaza remonte en fait à mars 1993.
Il n'a fait que s'empirer depuis, particulièrement durant la seconde Intifada, pour devenir depuis juin 2007 un blocus complet, le gouvernement israélien déclarant la bande de Gaza déclarée « entité hostile », suite à la prise du pouvoir par le Hamas.
Définition : Ce blocus,dans la mesure où il punit l'ensemble des habitants de la bande de Gaza pour des crimes qu'ils n'ont pas commis personnellement, constitue une « punition collective » proscrite par le droit international.
Ce blocus signifie : la fermeture des passages vers l'Egypte et Israël, à l'exception d'ouvertures intermittentes ou pour des cas « humanitaires » /l'arrêt de toutes les exportations / une réduction de 80% des importations /une réduction de lazone de pêche de 50%.
Rien ne rentre, rien ne sort : Sur 4 000 produits autorisés par Israël
avant juin 2007, seuls 30 à 40 sont tolérés, et ne concernent que la nourriture, les médicaments et les produits nettoyants. Les matériaux agricoles, industriels et de construction sont soit très limités ou interdits. Israël interdit aussi l'entrée d'argent liquide. La plupart de ces produits sont toutefois disponibles sur les marchés de la bande de Gaza par les tunnels depuis l'Egypte, qui certes constituent une planche de salut pour la population mais ne sont pas une solution à long terme. Enfin aucune exportation n'est possible.
Ce blocus a comme conséquences : la destruction de l'activité économique, qui fait face à une absence totale de débouché. 1,1 million de la population (sur 1,5 million) dépend maintenant de l'aide alimentaire internationale. La crise énergétique se prolonge en raison de l'absence de fuel et de pièces de rechanges. Tous les jours, l'électricité est coupée de 4 à 8 heures. Les
infrastructures d'eau potable et sanitaires souffrent aussi de l'absence de matériel de maintenance, 80 millions de litres d'eau usées sont ainsi déversées quotidiennement dans la nature. Le système de santé doit faire face après l'attaque israélienne à une grande affluence sans avoir les moyens en matériel, équipement et médicaments pour y faire face. Quant au système éducatif, sans livres scolaires, avec des classes surchargées, sans accès à l'extérieur, il est aussi dans une situation grave.
• 865 enfants ont été tués par l'armée israélienne depuis 2000, dont 333 pendant l'attaque de décembre 2008 ;
• Les écoles et les dispensaires ne peuvent pas être reconstruits ou réhabilités à cause des restrictions israéliennes sur les importations de ciment ;
• Le matériel éducatif ainsi que le matériel récréatif (instruments de musique) n'est pas autorisé à entrer ;
• Les taux de scolarisation et de réussite scolaire sont en baisse depuis quelques années.
En dessous, une liste partielle des produits interdits d'entrée dans Gaza par Israël.
Bande de Gaza : rien ne rentre, rien ne sort
« Ce blocus est une punition collective pour la population de la bande de Gaza toute entière ».
Déclaration du Bureau de Coordination des Affaires Humanitaires - Nations unies - Août 2009
Une punition collective
Historique : le cloisonnement de la bande de gaza remonte en fait à mars 1993.
Il n'a fait que s'empirer depuis, particulièrement durant la seconde Intifada, pour devenir depuis juin 2007 un blocus complet, le gouvernement israélien déclarant la bande de Gaza déclarée « entité hostile », suite à la prise du pouvoir par le Hamas.
Définition : Ce blocus,dans la mesure où il punit l'ensemble des habitants de la bande de Gaza pour des crimes qu'ils n'ont pas commis personnellement, constitue une « punition collective » proscrite par le droit international.
Ce blocus signifie : la fermeture des passages vers l'Egypte et Israël, à l'exception d'ouvertures intermittentes ou pour des cas « humanitaires » /l'arrêt de toutes les exportations / une réduction de 80% des importations /une réduction de lazone de pêche de 50%.
Rien ne rentre, rien ne sort : Sur 4 000 produits autorisés par Israël
avant juin 2007, seuls 30 à 40 sont tolérés, et ne concernent que la nourriture, les médicaments et les produits nettoyants. Les matériaux agricoles, industriels et de construction sont soit très limités ou interdits. Israël interdit aussi l'entrée d'argent liquide. La plupart de ces produits sont toutefois disponibles sur les marchés de la bande de Gaza par les tunnels depuis l'Egypte, qui certes constituent une planche de salut pour la population mais ne sont pas une solution à long terme. Enfin aucune exportation n'est possible.
Ce blocus a comme conséquences : la destruction de l'activité économique, qui fait face à une absence totale de débouché. 1,1 million de la population (sur 1,5 million) dépend maintenant de l'aide alimentaire internationale. La crise énergétique se prolonge en raison de l'absence de fuel et de pièces de rechanges. Tous les jours, l'électricité est coupée de 4 à 8 heures. Les
infrastructures d'eau potable et sanitaires souffrent aussi de l'absence de matériel de maintenance, 80 millions de litres d'eau usées sont ainsi déversées quotidiennement dans la nature. Le système de santé doit faire face après l'attaque israélienne à une grande affluence sans avoir les moyens en matériel, équipement et médicaments pour y faire face. Quant au système éducatif, sans livres scolaires, avec des classes surchargées, sans accès à l'extérieur, il est aussi dans une situation grave.
L'enfance dans la bande de Gaza
• Les écoles et les dispensaires ne peuvent pas être reconstruits ou réhabilités à cause des restrictions israéliennes sur les importations de ciment ;
• Le matériel éducatif ainsi que le matériel récréatif (instruments de musique) n'est pas autorisé à entrer ;
• Les taux de scolarisation et de réussite scolaire sont en baisse depuis quelques années.
Liste (partielle) des produits interdits par Israël aux habitants de la bande de Gaza (mai 2009)
Allumettes ;
Ampoules ;
Aiguilles ;
Bougies ;
Chaussures ;
Couverture ;
Ciment (et matériaux de construction) ;
Couverts ;
Crayons ;
Draps ;
Fil ;
Instruments de musique ;
Jouets ;
Livres ;
Matelas ;
Machines à laver ;
Pièces de rechange pour voiture ou machines ;
Réfrigérateurs ;
Tasses ;
Thé ;
Tissu ;
Vêtements ;
Café ;
Essence et diesel pour voiture ;
Produits laitiers ;
Semoule...
Source : "Israel bans books, music and clothes from entering Gaza" - Amira Hass - 17/05/2009 -
25/11/2009
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