Association France Palestine Solidarité - Isère / Grenoble

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Vidéos : le mur et l'occupation au quotidien

Les vidéos ci-dessous ont été tournées ou mises en ligne par >>  MaschsomWatch.org  <<   (vous en trouverez  d'autres sur leur site).

Voici comment MaschsomWatch se présente :
" MaschsomWatch, qui existe depuis 2001, est une organisation de femmes israéliennes qui militent  pour la paix, contre l'occupation israélienne des Territoires et la répression systématique du peuple palestinien. Nous demandons la liberté de circulation des palestiniens dans leur pays et la fin de l'occupation qui détruit la société palestinienne et qui cause de graves dommages à la société israélienne. "

9 JUIN 2009 : Les autorités militaires israéliennes interdisent à MachsomWatch de surveiller et de filmer les "checkpoints" ... >> voir site AFPS national  <<


Le check-point de Béthléem


Le checkpoint de Béthléem, 10 Novembre 2008. 5h30.

Le checkpoint de Béthléem est censé ouvrir à 5h. Les Palestiniens qui se mettent en route  de bonne heure pour arriver à temps au travail sont obligés d'attendre longtemps car le checkpoint ouvre en retard.

Le premier barrage, avant le checkpoint lui-même.

Tous les jours, c'est pareil. Tous les jours.
Tous les jours et même pire.
Regardez, je suis là depuis 3h du matin. Je travaille un jour ou deux par semaine, à cause du checkpoint.

Ils nous font attendre, ils s'en fichent... les soldats à l'intérieur s'en fichent...
Il y a beaucoup de guichets à l'intérieur, ils contrôlent, mais ils ouvrent seulement 1 ou 2 guichets. 
Nous, nous faisons la queue. Il y a des problèmes à l'intérieur, et ici aussi. Regardez ce qui se passe...
(...)
Ce n'est qu'à ce checkpoint qu'il y a des problèmes. C'est plus rapide au Checkpoint des Olives...
Les soldats ne laissent pas passer...
Il y a 10 guichets à l'intérieur, mais ils en ont ouvert que 2.
Vous savez combien de personnes font la queue ?
Ils se querellent entre eux maintenant....
Il nous faut attendre de 4h30 à 7h pour passer.
On commence le travail à 7 heures, on y arrive qu'à 8h. On perd une heure de travail chauque jour.
Mon patron me renvoie chez moi, il ne me crois pas Qaund j'arrive à 7h30, il me dit "rentre chez toi ". Ils sont tous comme ça.
Mon patron me dit "Tu me dois 8 heures. Tu arrives à 9 heures, parfois à 10h. Tu dois être ici à 7h30 ou 8h pour faire tes 8 heures de travail."
Tu vas dehors, tu cherches un transport, un autostop,  mais il n'y a personne. Alors tu appelles un taxi, et tu perds la moitié d'une journée de salaire.
(...)
Après ce barrage, les Palestiniens passent à travers les contrôles de sécurité du checkpoint lui-même.

" Pourquoi tu pousses... Les uns à droite, les autres à gauche... Laissez passer les professeurs. Respectez les professeurs....
  Excuse moi, je ne teins plus  debout...je t'en prie..."

Il est 7h! Les travailleurs  devraient être à leur poste, mais pas ici, enfermés dans ces cages.

Là, sur ce permis, c'est écrit, nous sommes autorisés.
S'ils nous laissaient passer à l'heure, ce ne serait pas la bousculade et la pagaille que vous voyez.
Quand pourrons-nous passer ? Quand ?  Aller sur la lune ? Quand ?

" ... excuse-moi, recule un peu... je me  sens mal.... Laissez-la passer, juste  elle... je ne peux plus tenir debout, laissez-moi passer
... Hassan, prends sa main, laisse passer le gosse..."

Vous voyez comme tout le monde se dispute, chacun se pousse. Il y a des professeurs ici, il y a des gens malades, des femmes, il y a des enfants qui vont à l'école.  (...)


Démolition du Centre de loisirs d'Azun


24 juin 2008. Le village d'Azun se trouve dans la région sur la frontière, à proximité de Qalqilia.

Azun a été bloqué, pas seulement bloqué. Ils ont détruit les accès, élevé des monticules de terre tout  autour pour que l'accès à pied soit difficile.
Et vous le voyez, ils ont ouvert la route, mais les tas de terre sont toujours là.
Ce n'était pas comme ça, il y avait une très belle entrée. Ils avaient construit une belle route d'entrée au village.
Regardez à droit et à gauche , tout a été barré.
Le but était de... Regardez les barbelés, pour empêcher les gens de rentrer à pied.

C'est le premier endroit que nous, les gens du Conseil, nous avons construit pour les enfants.
Venez, pour voir exactement ce que nous avons fait....
N'oubliez pas que ceci, c'est le territoire de la commune d'Azun.
Regardez, voici un terrain de jeux pour les enfants.
Après, le Conseil a construit cet espace. Les gens du village ont dit "c'est magnifique, mais nous voulons  encore d'autres aménagements."
Alors le Conseil a décidé de construire un autre espace...
Quand les bassins ont été aménagés, ils ont dit que c'était interdit. C'était ici. On a construit la piscine pour les enfants.
Ils sont arrivés et ont tout saccagé. Ils ont  tout détruit, c'était une piscine pour les enfants de 10 à 15 ans.
Maintenant, ils sont dans les décombres faites par les soldats, sur les salles de douches, les vestiaires... à côté du bassin  des petits.
Oui, ça c'était le bassin  des petits et les vestiaires.
Là, c'est le terrain de basket, ils l'ont détruit...
-  D'après ce que nous avons entendu, ..., ils ont démoli parce que cela jouxtait la route
-  La route est à environ 500 mètres d'ici, ça c'est la première chose. Nous sommes ici en bas, et la route est là-haut, alors comment nos enfants pourraient-ils jeter des pierres ? Si quelqu'un vient ici pour jouer, il oublie tout le reste...
C'est pourquoi le Conseil avait voulu  construire ce terrain de jeux pour les enfants, pour qu'ils oublient leurs problèmes.
Ce terrain appartient au Conseil, c'est le seul terrain qu'il possède alors nous n'avons pas eu d'autre choix que de construire ici.
Il n'y a pas d'autre endroit dans Azun, ni dans les villages voisins où il existe une piscine ou un terrain de jeux pour les enfants.
Oui, ils l'ont démoli, et maintenant il ne reste rien. Tous les enfants d'Azun et des alentours venaient ici.
Il y a 11 000 habitants à Azun, 20 000 mille en comptant les villages autour.
Ici, le Conseil voulait mettre de l'herbe... là-bas, vous voyez les oliviers, on voulait semer de l'herbe et installer des tables et des chaises,
comme ça les gens auraient pu venir manger et se détendre. C'était notre idée. Maintenant, c'est impossible.

Il y aura la paix, si dieu veut. Si vos dirigeants veulent la paix, il y aura la paix.S'ils ne veulent pas, c'est une autre histoire. Nous avons un problème avec vos dirigeants. Si vos dirigeants veulent lapaix, il y aura la paix.



L'eau dans la vallée du Jourdain - El Farsia



02/06/2009

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