Grenoble, le 14 avril 2011: Théâtre - "Zakia et Rachel"
ZAKIA ET RACHEL
un espoir au pied du mur
Deux prénoms de femmes qui sont déjà le reflet de leurs deux peuples.
Zakia la Palestinienne et Rachel l'Israélienne vivent chacune d'un côté du mur. Mais elles franchissent ce mur parce que la solidarité pour elles est plus importante que la nationalité. Rachel vient de Jérusalem soigner les enfants dans les Territoires occupés. Zakia franchit le mur des préjugés, parce qu'elle sait que les larmes des mères sont les mêmes des deux côtés.
A travers le tumulte du conflit, les cris de révolte et les pleurs, nous avons entendu des rires de femmes et d'enfants, nous avons appris que des amitiés se nouent, que des pacifistes oeuvrent inlassablement des deux côtés. J’ai écrit cette pièce pour rendre hommage à ces artisans d'espoir dont on parle trop peu dans les journaux télévisés.
Edith Cortessis
La pièce vue par...
... la metteure en scène :
Comment parler de ce conflit qui dure depuis des années, de ces cicatrices qui ne se ferment pas, de la haine qui couve à chaque coin de rue ? De l’espoir de voir cette tragédie prendre fin chaque jour égratigné, ensanglanté ?
Edith Cortessis a tenté le pari fou de parler avec pudeur, tendresse et…humour ! de cette folie humaine. Chapeau !
Avec toute son humanité, elle prend le taureau par les cornes et parle sans complaisance de cette désolation. Et pourtant, avec ce texte, on reprend espoir, et on se dit que la paix est possible, doit être possible.
Que ce « conte » devienne réalité !
Jo Boegli
... et par une comédienne :
Ayant jusqu’ici eu la chance d’explorer des textes de toutes natures, où la recherche de l’être est omniprésente et le discours politique sous-jacent, Zachia et Rachel m’ont émue par leur volonté de faire des choses ensemble sans éprouver la haine et la vengeance, par leur besoin de se confier pour trouver des solutions malgré la barbarie.
Comment peut-on vivre avec un mur de sécurité et des check-point à traverser, comment vivre en n’ayant plus de terre, comment trouver de quoi nourrir ceux qui ont faim, comment survivre en gardant sa dignité?
Comment vivre en étant de l’autre côté, comment rester indifférent à la souffrance de l’autre, que faire pour arrêter se tourbillon de violence ? Comment pardonner tout ça ?
Il y a sûrement beaucoup de paramètres qui m’échappent, et c’est pour cette raison aussi que je suis heureuse de me plonger dans ce texte, dans l’histoire de ce pays. Heureuse de donner une voix à cette femme pas si imaginaire que ça.
Maureen Chiché
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