Association France Palestine Solidarité - Isère / Grenoble

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"Gaza, j'écris ton nom" un livre de Christiane Hessel-Chabry . 3 euros

 
"Gaza, j'écris ton nom" un livre de Christiane Hessel-Chabry . 3 euros

indigène-éditions

 

En librairie le 3 octobre 2011 : GAZA, J’ECRIS TON NOM par Christiane Hessel Chabry (32 pages, 3€).

 

Si l’épouse de Stéphane Hessel a voulu écrire « le nom de Gaza », c’est pour que le peuple de cette bande de terre de 360 km2 au bord de la Méditerranée – enjeu majeur du du conflit israélo-palestinien – demeure visible, au-dessus des ténèbres que lui impose l’administration israélienne avec ses checkpoints, son blocus la privant de l’accès à ses propres richesses : son eau, sa pêche… Avec, aussi son goût de la vie, sa liberté affleurant sous les massacres.

Engagée notamment aux côtés des enfants de Gaza, à travers l’association EJE (Les Enfants, le Jeu, l’Education), antenne palestinienne de La Voix de l’Enfant, Christiane est une des rares Françaises à s’y rendre régulièrement.


Indignée pour les gazaouis

LIBERATION,  par GILBERT LAVAL

 

Des femmes en pleurs qui «se cramponnent aux ruines de leur maison», des hommes «anéantis», des enfants ne sachant plus jouer sinon à courir «de façon incohérente». Des chars d’assaut dans les jardins publics, des quartiers rasés et laissés comme autant d’«espaces lunaires». Mais où l’on croise encore des habitants capables de s’évader par l’œilleton d’un télescope braqué vers Jupiter et ses satellites…

Un «acharnement à survivre» qui laisse un «obscur sentiment» à Christiane Hessel-Chabry et qu’elle traduit en trente pages d’une très haute sobriété.
Gaza, j’écris ton nom est comme le reportage de dix ans de voyages vers cette bande de terre où ont poussé des «miradors» dans l’indifférence internationale ; où les pêcheurs se font canarder par la marine israélienne ; où des fillettes meurent sous les bombes. Où le passage d’un checkpoint donne à lui seul, «une idée de l’arbitraire».
La présidente de l’antenne palestinienne de la Voix de l’enfant - une association fédérative ayant pour but l’écoute et la défense de tout enfant en détresse - appartient, écrit-elle, à cette «génération qui a applaudi à la création de l’Etat d’Israël, en mai 1948» et qui n’hésitait pas à envoyer ses propres enfants «faire l’expérience stimulante de séjours dans les kibboutz». Elle dit aujourd’hui ne plus pouvoir se taire ni se «réfugier dans une attitude de neutralité». Elle a déjà ouvert les yeux de son époux, Stéphane Hessel qui, rappelle leur éditeur commun, ne supporte pas «que des juifs puissent perpétuer eux-mêmes des crimes de guerre».
Prenant la plume, elle espère désormais que ses mots et ceux, tout aussi forts et sobres, qu’elle a entendus dans ces ruines puissent amener chacun à seulement jeter un regard sur le sort des Gazaouis coupés du monde.



18/10/2011

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