Grenoble, 14 mars 2009: rassemblement à Grenoble pour obtenir la libération de Salah Hamouri
Salah Hamouri, jeune franco-palestinien de 24 ans est emprisonné en Israël depuis mars 2005. Accusé et condamné, sans preuves ni aveux, par un tribunal militaire à 7 ans de prison pour être simplement passé en voiture avec des amis devant la maison d'un chef religieux extrémiste connu pour ces propos racistes anti arabes.
Avant son arrestation, Salah étudiait la sociologie à Jérusalem. De père palestinien est de mère française (originaire de Bourg-en-Bresse) Salah a donc la double nationalité.
Depuis 4 ans, les démarches pour demander et obtenir sa libération auprès de notre gouvernement (B. Kouchner et R. Yade) se heurtent à un refus de considérer Salah comme un prisonnier injustement condamné, au prétexte que la justice israélienne est la justice d'un état de droit… !
C'est oublier, qu'il s'agit d'une justice militaire dont l'impartialité ne peut qu'être légitimement contestée : cette armée est celle d'un pays occupant !
Mais rappelons au chef de l'Etat, M. Sarkozy, ses propos au sujet d'autres français, prisonniers ou otages hors de France : « Le rôle du chef de l'Etat est de prendre en charge tous les français… J'irai chercher les français où qu'ils se trouvent »
Sans doute M. Sarkozy a beaucoup à faire avec un autre prisonnier à qui il porte la plus extrême attention, il s'agit du caporal franco-israélien Gilad Shalit, détenu à Gaza depuis juin 2006 par des factions armées palestiniennes. M. Sarkozy a reçu trois fois la famille de Gilad mais a rejeté la demande d'audience de la mère de Salah. De même, il a refusé toute rencontre avec des membres éminents du Comité national de soutien pour la libération de Salah (parlementaires, intellectuels, journalistes…)
Il ne peut y avoir de français moins français que d'autres !
Le cas Guilad Shalit : ce soldat, participait avec son armée au blocus de Gaza et aux incursions meurtrières habituelles que mène Israël contre la résistance palestinienne. Capturé sur son char, les armes à la main, il s'agit donc d'un prisonnier de guerre et non d'un otage comme le prétend M. Sarkozy. S'il est nécessaire de tout faire pour obtenir sa libération, le sort du caporal Guilad Shalit n'est pas plus scandaleux que celui de Salah Hamouri, simple citoyen devenu prisonnier politique.
11 000 PRISONNIERS PALESTINIENS DANS LES GEOLES ISRAELIENNES… Des prisonniers dont les médias ne parlent jamais ! Parmi ces détenus, on compte plus de 1000 femmes et 600 enfants. Des élus, députés ou ministres, démocratiquement élus ont été enlevés et enfermés. Nombre de palestiniens croupissent en prison des années durant avant d'être inculpés. Certains sont relâchés après des mois d'emprisonnement sans n'avoir jamais eu connaissance du motif de leur arrestation. C'est ce que l'armée israélienne appelle la « sécurité préventive » ! Où sont l'état de droit, le respect des conventions internationales et des Droits de l'Homme ?
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